Dernières nouvelles ou commentaires au sujet de la vie qui court en Grèce, à Tinos ou ailleurs comme en Suisse et
en début ou fin de mois CADEAU : une recette totalement inédite, inventée, personnelle ou sollicitée par vous (pour le moment j’ai un peu stoppé cela vous ayant suffisamment gâtés précédemment, mais j’y reviendrai)
Défense de la langue française, défense de mon territoire. Proclamer haut et fort la justice et ne pas laisser l’ennemi vaincre.
Et au début ou à la fin du mois, une recette culinaire
14 octobre Eh ben ma litanie favorite commence par : ah que le temps passe vite. Je vais la modifier : ah que je suis bien occupée ou ah comme j’ai besoin de repos ou ah comme il est bon de ne rien faire ou encore ah comme de simples routines quotidiennes prennent tout la place ou …. je ne sais laquelle choisir, je vais y réfléchir et cela me prendra des jouououours.
Donc ma chère lettre de nouvelles quotidiennes en prend un sale coup. Vais.je culpabiliser ? non pas vraiment car je crois que personne ne la lit. Elle me sert juste de dépositoire. Je crois.
Si quelqu’un à l’autre bout du clavier devait être désespéré de ne plus me lire qu’il me le fasse savoir. Ma tendance à faire tout mon possible pour rendre les gens heureux s’en trouverait stimulée !!
17 octobre Partout je lis : vivre la Grèce en octobre ! oui c’est ce que je communique régulièrement, octobre, septembre, mai et juin sont des mois magnifiques, avec moins de touristes, donc très agréables à vivre. Pour Tinos, venez au moins 1 semaine, je vous conseille même 10 jours ou plus tant l’île est belle, reposante et/ou riche à parcourir, à visiter.
Octobre disions-nous ! gggggrrrrr Octobre 2024, depuis quelques jours, est un des plus froid et venteux que j’ai connus en sept ans que je suis sur l’île. Faisons confiance, cela devrait changer et nous permettre de retourner nous baigner plutôt que d’avoir la tentation de mettre le chauffage en route….je résiste. Thé brûlant, soupes de légumes…je me croirais en Suisse.
Mes derniers locataires sont partis avec une p’tite laine sur le dos et les cheveux au vent. Ils en ont bien rigolé, c’est tant mieux.
Le soleil se lève. La journée sera belle. Et si ici nous souffrons d’un manque drastique de pluie, frisant le désastre (manque d’eau = pas de fleurs = pas de fruits = pas de miel, pas d’huile, presque pas d’abricots ni de figues. Les citrons et les grenades sont secs, pas de jus ) je vois avec effroi ce qu’un trop plein d’eau provoque ailleurs dans le monde. Hier l’épisode cévenol….terrible et ce n’est pas le seul. Pauvre France, que de souffrances depuis quelques années. A l’image du désastre politique ! Au secours ! allons-nous vraiment plonger dans ce que les pages de l’Apocalypse nous livrent ? beaucoup sont convaincus que ce monde que nous connaissons va passer.
En tout cas sans avoir de certitudes à ce sujet, je sais que cela ne peut continuer ainsi, la chute est vertigineuse. Donnez-moi un seul exemple où c’est l’inverse…..que je me réjouisse.
Allez bonne journée. Faisons au mieux pour nous et autour de nous. C’est la seule clé en notre possession que nous pouvons utiliser
19 octobre Récemment j’ai été interpellée par une réflexion (et hier encore une ressortissante d’Israël, dans un reportage, suite à l’assassinat du leader du Hamas, disait la même chose et ne pouvait se limiter à n’être que positive ). Une réflexion ? plus que ça, non seulement une pensée, mais un dogme, un fondement essentiel chez les Juifs. Il s’agit du principe de ne pas dire du mal même de quelqu’un qui vous en fait beaucoup (et là les occasions sont plus que nombreuses). Non au lieu de médire, on va chercher à traiter l’autre, à le qualifier comme s’il était un autre nous-mêmes sachant que tous nous sommes imparfaits et faillibles.
Aimer Dieu, aimer l’autre comme soi-même. Soit s’aimer soi-même, se pardonner, se corriger, s’améliorer et considérer l’autre, le voisin, l’ennemi comme nous souhaiterions qu’il nous traite.
Evidemment la question du danger de mort n’empêche pas la nécessaire obligation de se protéger.
Toute cette réflexion en considérant quelques uns de mes écrits (voir dans TEXTES) où je malmène certaines personnes qui ont abusé de ma patience ou qui se sont comportés comme des malotrus. Devrais-je reconsidérer cette façon d’écrire et bénir plutôt que de critiquer ? Je ne mentionne aucun nom, mais peut-être n’est-ce pas suffisant ! Qu’en penses-tu ?
Dans le quotidien, j’essaie aussi de dominer ma langue mais Dieu que c’est difficile ! elle s’envole, me précède et gggrrrr les mots, les phrases sont déjà énoncées alors que je suis pleine de bonnes dispositions. Je me repens, je demande pardon et parfois arrive à corriger ce que j’ai exprimé. Souvent c’est trop tard et le mal est fait. Le plus grand tort est à mon égard car je m’en veux de ne pouvoir changer. Cependant je ne peux minimiser l’impact sur mon interlocuteur et au-delà.
L’affaire pourrait paraître anodine et plusieurs se moqueront de ma réflexion, mais….une mauvais parole est comme une vague elle touche au-delà de son point de départ. Elle est toxique et n’a pas de fin. Comme un mauvais parfum elle pue et pollue l’espace et tous ceux qui le respirent.
Cette réflexion aujourd’hui n’est pas gratuite. Elle me coûte et j’espère que tu en paieras aussi le prix.
P.S pire !!! pire !!! parfois je prends plaisir à médire…..
24 octobre en même temps que je suis surprise, rarement, par la profondeur d’un regard qui laisse apparaître une belle âme, autant puis-je être dégoûtée par certains de mes congénères. De là à devenir asociale, il y a une tentation, un pas que je franchis de plus en plus souvent.
Est-ce mon attente qui est trop grande ? mal placée ? Je ne sais. Ce que je remarque c’est le comportement de plus en plus ingrat ou malhonnête, voire pire de certaines personnes que j’accueille chez moi en Grèce. Certes certaines sont locataires, inconnues et aussi connues de longue date, d’autres viennent librement me dire bonjour, mais se croient à l’hôtel et vivent à mes crochets comme si j’étais Crésus. Et si ce n’était que ça ! mais l’égoïsme, l’égocentrisme observés et subis par moi, m’enlèvent tout plaisir et tout désir d’être encore accueillante.
Que dois-je changer pour cela ? changer en moi ou / et changer dans mes attentes ou exigences à exprimer au lieu de croire qu’elles vont de soi ?
Ce coup de gueule est propice à la méditation. On verra ce que cela donne. Pour l’instant suis dégoûtée, malgré la beauté d’un regard perçu hier et la promesse de rencontrer quelqu’un qui aura peut-être plus d’un point commun avec moi
29 octobre au lendemain de la fête nationale de commémoration du 28 octobre 1940, je suis fière du peuple grec, je suis fière d’être ici. C’était hier le jour du NON, du OXI ou OCHI. NON et NON et le peuple tout entier était uni pour faire front derrière le 1er ministre dictateur grec Ioánnis Metaxás. Eh oui c’est un rappel de cette dictature Mais on peut quand même y voir un point positif, ce non !
Histoire
Article détaillé : Guerre italo-grecque.
Cet ultimatum fut présenté par Emanuele Grazzi, ambassadeur italien en Grèce, le 28 octobre 1940, à quatre heures du matin, après une fête à l’ambassade d’Allemagne à Athènes. Cet ultimatum imposait à la Grèce de permettre à l’armée italienne de pénétrer sur le territoire grec et d’occuper certaines places stratégiques, ou bien la guerre serait déclarée. La réponse de Ioánnis Metaxás aurait simplement été : «Όχι!» (« Νon ! »). Cependant, d’après certains universitaires[Lesquels ?], cette réponse tiendrait davantage de la légende et la réponse formulée aurait pu réellement être : « Alors c’est la guerre ». En réponse au refus de Metaxás, les troupes italiennes stationnées en Albanie, alors protectorat italien, attaquèrent à la frontière grecque à cinq heures et demie du matin, déclenchant la guerre italo-grecque.
La réponse de Metaxás marque ainsi le début de la participation de la Grèce dans la Seconde Guerre mondiale, aux côtés des Alliés.
À l’issue de la guerre, le 28 octobre devint un jour férié en Grèce. Cet événement est commémoré chaque année par des défilés militaires et estudiantins. La plupart des bâtiments publics et de nombreuses habitations sont décorés du drapeau grec.
En tête de la parade marche un enfant portant le drapeau grec. Traditionnellement, il s’agit du meilleur élève de la classe, mais plus récemment l’enfant peut aussi être tiré au sort. Cela permet à des enfants immigrés ou réfugiés de marcher en tête du cortège.
Conséquences et importance
Dans les montagnes du Pinde, la petite armée grecque repoussa un adversaire bien supérieur en nombre mais mal organisé et peu motivé et s’avança jusque dans l’Épire du Nord (Albanie du Sud). Hitler dut alors venir en aide à Mussolini, son allié couvert de honte, pour redresser la situation dans les Balkans au profit des puissances de l’Axe. L’occupation de la Grèce par l’armée allemande commença en avril 1941 dans le Nord du pays avec la campagne des Balkans et se termina en mai 1941 avec la conquête de la Crète. L’invasion prévue de l’Union soviétique (l’opération Barbarossa) en fut retardée et dut se faire à un moment de l’année beaucoup moins favorable.
La Grèce est ainsi le seul pays au monde à célébrer le début d’une guerre. Mussolini a essuyé une défaite mémorable. Le port de Tinos recèle dans ses eaux une partie de la flotte navale italienne et au bout du port, légèrement surélevée, une statue commémore cet événement.
Malheureusement la suite fut effroyable, la Grèce épuisée et démunie après cet effort fut incapable de résister aux troupes d’Hitler. A lire ce qui se passa à Thessalonique, entre autres. Un désastre de destruction. Plusieurs romans en parlent et c’est déchirant.
Je ne suis pas une NEINSAGER, j’ai plutôt tendance à dire oui, à m’ouvrir à des possibilités , à des horizons inexplorés. Mais ce NON me ravit. Et toi ?
30 octobre texte couramment répandu sur les réseaux sociaux, dont l’auteur varie. Il n’est pas de moi
« J’ai demandé à un ami qui a franchi les 70 ans et qui se dirige vers les 80 ans quel genre de changements il ressent en lui- Il m’a envoyé ce qui suit :
1. Après avoir aimé mes parents, mes frères et sœurs, mon conjoint, mes enfants et mes amis, j’ai maintenant commencé à m’aimer moi-même.
2. J’ai réalisé que je ne suis pas « Atlas ». Le monde ne repose pas sur mes épaules.
3. J’ai arrêté de négocier avec les vendeurs de légumes et de fruits. Quelques sous de plus ne vont pas me casser, mais cela pourrait aider le pauvre homme à économiser pour les frais de scolarité de sa fille.
4. Je laisse un gros pourboire à ma serveuse. L’argent supplémentaire pourrait lui apporter un sourire. Elle travaille beaucoup plus dur pour vivre que moi.
5. J’ai arrêté de dire aux personnes âgées qu’ils ont déjà raconté cette histoire à plusieurs reprises. L’histoire les fait marcher dans les souvenirs et revivre leur passé.
6. J’ai appris à ne pas corriger les gens même quand je sais qu’ils ont tort. Le fardeau de rendre tout le monde parfait n’est pas sur moi. La paix est plus précieuse que la perfection.
7. Je fais des compliments librement et généreusement. Les compliments sont un stimulateur d’humeur non seulement pour le destinataire, mais aussi pour moi. Et une petite astuce pour le destinataire d’un compliment, ne le refuser jamais, il suffit de dire » merci . ”
8. J’ai appris à ne pas me déranger pour un pli ou une tache sur ma chemise. La personnalité parle plus fort que les apparences.
9. Je m’éloigne des gens qui ne m’apprécient pas. Ils ne connaissent peut-être pas ma valeur, mais moi si.
10. Je reste cool quand quelqu’un joue sale pour me dépasser dans la course aux rats. Je ne suis pas un rat et je ne suis pas non plus dans aucune course.
11. J’apprends à ne pas être gêné par mes émotions. Ce sont mes émotions qui me rendent humain.
12. J’ai appris qu’il vaut mieux laisser tomber l’ego que de briser une relation. Mon ego me tiendra à l’écart, alors qu’avec les relations, je ne serai jamais seul.
13. J’ai appris à vivre chaque jour comme si c’était le dernier. Après tout, c’est peut-être la dernière.
14. Je fais ce qui me rend heureux. Je suis responsable de mon bonheur, et je le dois à moi-même. Le bonheur est un choix. Tu peux être heureux à tout moment, choisis juste de l’être !
J’ai décidé de partager ça pour tous mes amis. Pourquoi devons-nous attendre d’avoir 60 ou 70 ou 80 ans, pourquoi ne pouvons-nous pas pratiquer cela à n’importe quel stade et âge ? »
Je me pose la même question, c’est pourquoi lecteur, qui n’a pas atteint mon âge canonique, prends en de la graine
31 octobre sonne comme le glas. Quand octobre prend fin, c’est un peu comme la fin d’un parcours. Celui qui, du printemps à l’automne, nous aura ravis par mille couleurs. Le mois qui termine la majeure partie des récoltes. Oui les châtaignes et les olives vont être ramassées ou cueillies. Oui les fruits de cynorrhodon seront récoltés à la première gelée, et il y a encore la vendange tardive qui nous donne un vin des plus goûteux mais après ? Vent, tourmente, gelée, neige. La froidure de l’hiver s’installe déjà dans mes os. Sont-ce là les prémices de mon hiver ? L’âge me fait-il perdre l’espoir de vivre d’autres printemps ? Allez je me secoue comme je secouerai les branches chargées de neige pour mieux les laisser respirer.
Et pourtant le brouillard ainsi que la neige sont parfois de belles couvertures qui protègent les sols les plus abondants des gelées meurtrières…qu’en est-il pour moi de cette saison qui me fait baisser le rideau de la mélancolie ?